« Je dis oui à tout… et après je m’étonne d’être épuisée. »
«
Si je dis non, on va penser que je ne suis pas à la hauteur. »
«
Mon patron compte sur moi, je ne peux pas refuser. »
Quand
je rencontre cette manager engagée, brillante, investie… son travail est impeccable, elle est perçue comme fiable, solide, toujours présente.
Et
pourtant… elle accepte l’inacceptable.
👉
Elle accepte des missions supplémentaires sans discuter, même quand son agenda déborde déjà.
👉
Elle s’épuise à porter les urgences des autres en silence.
👉
Elle finit par négliger ses propres priorités, ses équipes ou… son équilibre personnel.
«
C’est normal, c’est le métier. »
«
Ça finira par passer. »
Ces
phrases, je les entends souvent. Et elles me préoccupent.
Parce
qu’un manager qui n’ose pas dire non,
👉 c’est un manager qui se surcharge inutilement,
👉 qui se met en danger professionnellement (burn-out, démotivation),
👉 et qui prive son équipe de clarté et de leadership.
Pourquoi
fallait-il agir ?
✔️ Parce qu’à ce rythme, le risque d’épuisement était bien réel.
✔️ Parce que l’équipe commençait à perdre confiance : une cheffe toujours sous l’eau, c’est une équipe qui se sent abandonnée.
✔️ Parce que dire oui à tout, c’était dire non à ses propres objectifs.
En
clair : continuer comme ça, c’était aller droit dans le mur.
Alors,
on a mis les mains dans le cambouis :
-
Elle a appris à identifier ses vraies priorités, celles qui comptent vraiment dans son rôle de manager.
-
On a travaillé des techniques concrètes pour dire non… sans culpabiliser et sans froisser.
-
Elle a posé des limites claires : en redéfinissant ses responsabilités avec son patron et en déléguant les tâches secondaires à son équipe, elle a gagné en crédibilité et en légitimité auprès de
tous.
Résultat :
✔️ Elle a retrouvé de l’espace mental, de la sérénité.
✔️ Elle a gagné du temps pour ses projets stratégiques (et pas seulement pour éteindre des feux).
✔️ Son équipe l’a perçue plus alignée, plus juste, plus inspirante.
Mais
surtout : elle a repris sa place.
Elle
s’affirme, elle pose son cadre, et paradoxalement… elle est encore plus respectée.
Morale
?
Ce
n’est pas parce que « un bon manager doit être disponible » que vous devez vous sacrifier.
Dire
non, c’est protéger votre rôle, votre énergie, et la réussite collective.
Et
si vous ne le faites pas, vous risquez d’y laisser votre santé et votre motivation.
Et
vous, qu’est-ce que vous continuez d’accepter alors que vous savez que ça vous alourdit ?
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