Claire, 47 ans, Directrice Générale Adjointe dans une grande entreprise.

Claire, 47 ans, Directrice Générale Adjointe dans une grande entreprise.
Quand elle est venue me voir, elle était mal.
Épuisée, enfermée dans un burn-out qui durait depuis des mois, elle avait commencé à envisager l’impensable. Elle pensait au suicide.

Je constate malheureusement de plus en plus que Claire n’est pas un cas isolé.

📉 En France, 1 personne sur 20 a déjà fait une tentative de suicide au cours de sa vie.
Dans le monde professionnel, les burn-out et les idées suicidaires ne sont pas de simples « fragilités » individuelles : ce sont des signaux d’alarme puissants.

Souvent les signes sont là :
Des phrases lancées à demi-mot : « Je n’en peux plus », « Ça ne sert à rien ».
Des comportements qui changent : isolement, fatigue extrême, perte d’intérêt.
Des regards vides qu’on ne voit pas.

Mais savons-nous les reconnaître ? Et sommes-nous prêts à tendre l’oreille ?

C’est là que les Premiers Secours en Santé Mentale (PSSM) prennent tout leur sens.
Ils offrent des clés simples pour :

  • Identifier les signaux d’alerte,
  • Écouter avec bienveillance et sans jugement,
  • Encourager la personne à chercher de l’aide,
  • Ne jamais laisser quelqu’un seul avec ses idées noires.

👉 Pour en savoir plus : pssmfrance.fr

Comme pour un malaise cardiaque, il y a des gestes qui sauvent.

Et surtout, il existe des ressources accessibles immédiatement :

  • 3114 : le numéro national de prévention du suicide, gratuit et disponible 24h/24, 7j/7.
  • SOS Suicide Phénix : sos-suicide-phenix.org, une ligne d’écoute anonyme, ouverte tous les jours.
  • Et bien entendu le 15

Une voix qui écoute sans juger, un espace pour déposer ses angoisses peut suffire à redonner de l’espoir.

En tant que coach professionnelle, je constate que le rôle de l’écoute est important même si nous n’avons pas toujours les solutions. Être attentif, oser poser la question qui dérange : « Est-ce que tu penses à mettre fin à tes jours ? ».
Ne pas minimiser, ne pas détourner la tête, ne pas se dire que « ça va passer ».

Claire est toujours là. Elle a trouvé quelqu’un pour l’écouter et elle n’est pas restée seule.

Alors j’insiste :

  • Apprenons à reconnaître les signaux d’alerte.
  • Soyons disponibles pour écouter, vraiment.
  • Rappelons à chacun que demander de l’aide n’est jamais une faiblesse.

 

Écoutons mieux, soyons présents, un simple : « Je suis là. Tu veux en parler ? » peut changer les choses.

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