Spoiler : ce n’est jamais "juste un départ".
En 26 ans de terrain, j’ai accompagné des dizaines d’entreprises sur leurs recrutements, leurs organisations, leurs reconversions.
Et j’ai vu un même scénario se répéter.
Un collaborateur quitte l’entreprise. On dit :
– "Il n’était pas motivé."
– "Ce n’était pas le bon moment."
– "Il a eu une meilleure opportunité."
Mais rarement :
– "On n’a pas su l’intégrer."
– "Le manager n’a pas été au rendez-vous."
– "On n’a pas compris ses signaux faibles."
Le vrai problème, ce n’est pas le départ. C’est ce qu’on ne regarde pas derrière.
Voici 3 leçons que j’ai apprises au fil des années :
1️⃣ Le désalignement se joue dès l’entretien.
On recrute un “profil” sans vraiment creuser la posture. On veut des “motivés”, mais on ne dit pas que le poste demande de l’autonomie dès le jour 1.
2️⃣ Le management est sous-équipé.
Pas formé, pas coaché, pas soutenu. Résultat : des équipes sans feedback, sans cap, sans reconnaissance = fuite de talents.
3️⃣ On s’occupe du départ, jamais de l’impact.
Un départ mal géré, c’est du bruit dans les couloirs, de la défiance, des équipes qui doutent.
Et si vous n'en tirez rien, vous recrutez… pour revivre la même chose.
En résumé : chaque départ est un signal.
Soit vous l’ignorez.
Soit vous en faites un levier de croissance managériale.
Et vous, le dernier départ “raté”, vous en avez tiré quoi ?
(Et si vous voulez en parler en toute confidentialité, mes messages sont ouverts.)
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